Nouveau système de livraison thérapeutique innovant pourrait aider à combattre l’inflammation cérébrale

Un système de livraison de nanoparticules révolutionnaire pourrait potentiellement traiter l'inflammation cérébrale, une caractéristique clé de la maladie d'Alzheimer dans le futur.

Les scientifiques recherchent des méthodes pour réduire la neuroinflammation afin de diminuer le risque de maladie d’Alzheimer.

Photo en noir et blanc d'un homme noir plus âgé se protégeant le visage avec sa main

Les chercheurs cherchent des moyens plus efficaces de fournir une thérapie potentielle contre la neuroinflammation au cerveau. Crédit image : Maskot/Getty Images.

Saviez-vous que les scientifiques sont sur le point de réaliser une percée dans le traitement de l’inflammation du cerveau, en particulier dans des conditions comme la maladie d’Alzheimer ? C’est vrai ! Et le secret réside dans une petite molécule appelée ARN interférent petit (siARN). Mais qu’est-ce que le siARN et comment fonctionne-t-il ? Plongeons dans le monde passionnant des systèmes de distribution de thérapie innovants et de leur potentiel pour lutter contre l’inflammation du cerveau.

Réduire la machinerie de la production de protéines

Les petits ARN interférents peuvent réduire l’activité de la machinerie qui traduit certains ARNm, ce qui signifie qu’ils peuvent également être utilisés pour arrêter la production de certaines protéines. Les chercheurs explorent la possibilité de réduire la neuroinflammation en ciblant la traduction d’une protéine spécifique connue pour jouer un rôle clé. Cette approche révolutionnaire montre de grandes promesses pour le traitement des troubles neurodégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer.

Les siARN fonctionnent en ciblant le processus de traduction des ARN messagers (ARNm) en protéines. En d’autres termes, ils interfèrent avec la production de protéines dont le corps a besoin. Cette incroyable capacité ouvre de nouvelles possibilités pour le développement de thérapies ciblées contre des affections handicapantes.

Mais voici le hic : administrer ces siARN au cerveau pose un défi majeur. La barrière hémato-encéphalique, un bouclier protecteur qui sépare le cerveau du sang circulant, rend difficile l’atteinte de leur cible prévue dans le cerveau pour de nombreux médicaments. Surmonter cet obstacle est crucial pour développer des traitements efficaces contre les troubles neurologiques.

Inflammation du cerveau : Une marque de fabrique de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer, une affection de plus en plus répandue, manque actuellement de traitements efficaces. Alors que les médicaments ciblant le bêta-amyloïde, marqueur clé de la démence, ont suscité l’attention, l’inflammation s’est révélée être un facteur important dans les troubles neurodégénératifs. L’inflammation dans le cerveau, également connue sous le nom de neuroinflammation, a été associée à la maladie d’Alzheimer et à d’autres affections similaires.

Les chercheurs ont identifié une protéine appelée PU.1 comme un acteur central de la neuroinflammation. PU.1 est un facteur de transcription – une protéine qui active et désactive les gènes – trouvée principalement dans les microglies, les cellules immunitaires du cerveau. Les gènes régulés par PU.1 sont associés à la maladie d’Alzheimer. En ciblant l’inflammation causée par PU.1, les chercheurs espèrent ralentir la progression de la maladie et restaurer la fonction cérébrale.

Réduire l’inflammation avec des thérapies innovantes

Récemment, une équipe de chercheurs du MIT a développé un médicament à base de siARN pour interrompre la production de protéines PU.1 et réduire l’inflammation dans les cellules microgliales. Les résultats, publiés dans Advanced Materials, démontrent le potentiel de ce système de distribution de thérapie innovant.

Les chercheurs ont méticuleusement conçu sept formulations de nanoparticules lipidiques (NPL) pour transporter les siARN dans les cellules microgliales. Les NPL se sont déjà révélées sûres et efficaces dans le vaccin COVID-19 à ARNm de Pfizer. Pour déterminer la formulation de NPL la plus efficace pour la livraison de siARN, les chercheurs ont réalisé des expériences sur des cellules similaires à des microglies dérivées de cellules souches humaines.

Crédit image : Medical News Today

Une fois qu’ils ont identifié la formulation optimale de NPL, les chercheurs ont cherché un moyen de surmonter la barrière hémato-encéphalique. Ils ont réalisé des expériences sur des souris, injectant les siARN soit dans la circulation sanguine, soit dans le liquide céphalorachidien. Étonnamment, l’injection dans le liquide céphalorachidien s’est révélée être la plus efficace pour atteindre les microglies.

Les chercheurs ont observé une réduction substantielle des niveaux d’inflammation lorsque PU.1 était inhibé par le siARN. En fait, les niveaux d’inflammation chez les souris traitées approchaient ceux des souris témoins en bonne santé. Ce résultat passionnant ouvre de nouvelles possibilités pour le développement de thérapies anti-inflammatoires à base de siARN.

Le Dr Owen Fenton, l’un des auteurs principaux de l’étude, a expliqué l’importance de leur approche : « Notre formulation a été précisément conçue pour posséder ces propriétés afin de permettre une livraison efficace et efficace de siARN. Pratiquement n’importe quel gène peut être ciblé avec siARN en utilisant ce système. »

Prominent neuroscientist Dr. Jennifer Bramen du Pacific Neuroscience Institute à Santa Monica, en Californie, a salué l’étude, soulignant l’importance de réduire la neuroinflammation dans la maladie d’Alzheimer: “Une neuroinflammation excessive est un facteur de risque majeur dans la maladie d’Alzheimer. Réduire la neuroinflammation pour traiter la maladie d’Alzheimer est un domaine actif et prometteur de la recherche.”

Questions et réponses des lecteurs: Aborder d’autres préoccupations

Q: Y a-t-il d’autres cibles potentielles de médicaments pour la maladie d’Alzheimer?

R: Absolument! Bien que le bêta-amyloïde reste un objectif principal, les chercheurs explorent diverses autres cibles de médicaments. En plus de PU.1, les chercheurs étudient le rôle des protéines et des processus liés à l’inflammation, tels que la protéine tau et les voies de signalisation neuroinflammatoires. En ciblant plusieurs aspects de la maladie d’Alzheimer, les scientifiques espèrent développer des thérapies plus complètes.

Q: La thérapie par ARNsi est-elle applicable uniquement à la maladie d’Alzheimer?

R: Non! Les thérapies basées sur l’ARNsi ont le potentiel de traiter divers troubles neurologiques au-delà de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs étudient leur efficacité dans des conditions telles que la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et l’accident vasculaire cérébral. Les percées passionnantes dans la recherche sur l’ARNsi révolutionnent notre approche du traitement des maladies liées au cerveau.

Q: La thérapie innovante par ARNsi est-elle toujours à l’étape expérimentale? Quand pouvons-nous nous attendre à ce qu’elle soit disponible pour les patients?

R: Bien que la thérapie par ARNsi discutée dans cet article soit encore à l’étape expérimentale, elle montre des promesses pour les futures applications cliniques. Des recherches supplémentaires, y compris des essais précliniques et cliniques, sont nécessaires pour garantir sa sécurité et son efficacité chez l’homme. Bien qu’il soit difficile de prédire une chronologie exacte, des thérapies pionnières comme l’ARNsi ont un énorme potentiel pour révolutionner le domaine du traitement des maladies neurodégénératives.

Références

  1. Les chercheurs cherchent des moyens de réduire la neuroinflammation
  2. Une étude révolutionnaire sur le ciblage de PU.1 pour réduire la neuroinflammation

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